Nous sommes au IVe siècle avant notre ère. Une petite armée consulaire romaine talonne l’arrière garde de l’importante faction gauloise qui vient de se livrer à une saison de pillage en Italie et qui retourne en Cisalpine. Le roi des Sénons, Brennix, ordonne à Gobanitio et ses hommes de faire demi-tour et couvrir la retraite gauloise. Après une mise en place à l’aveugle, les deux armées se font face.
Chacune est constituée de deux divisions.
Le dictateur Camillus a opté pour un placement risqué et original: il a décidé de placer l’entier de ses troupes sur son seul flanc gauche en tablant sur le fait qu’il allait prendre la colline juste devant lui et se défaire rapidement de la première division qui se présentera à lui.
De son côté, Gobanitio a opté pour un placement standard, s’étalant sur toute la longueur du champ de bataille, l’infanterie au centre, la cavalerie sur son flanc droite et des chariots sur sa gauche.
Tour 1
Les romains commencent mais les ordres ne fonctionnent pas très bien entre l’état-major de Camillus et ses divisions. Toutefois la plupart de ses unités savent toujours quoi faire (drilled) et décident d’avancer en direction de la colline. Gobanitio, interloqué par le dispositif romain, temporise. Il décide d’avancer un peu sur le centre du terrain afin de se rabattre plus tard en direction de l’ennemi. Senos, le frère du général gaulois, commande son aile droite. Il ordonne à ses troupes de s’aligner sur celle de son frère afin de former une ligne de bataille homogène. Mais les tempétueux guerriers de Senos sont pressés d’en découdre et toutes ses unités effectuent trois mouvements de charge en direction de l’ennemi (C’est une bourde de commandement assortie d’un 6, ce n’est pas tous les jours qu’une partie de Hail Caesar commence ainsi).
Alors que l’ennemi semblait pourtant encore bien loin, les troupes gauloises se précipitent à leur rencontre, elle prennent possession de la colline, et leur cavalerie charge même l’infanterie ennemie.
Tour 2
Camillus est un peu surpris par la rapidité et l’impétuosité de cette charge. Titus, son maitre de cavalerie qui occupe son flanc gauche doit d’abord terminer d’en découdre avec les éléments de cavalerie gauloise avant de continuer les manoeuvres. Camillus ne va pas pouvoir se lancer à l’assaut de cette colline pendant ce tour car il a trop besoin du soutien de son général. Il se contente de s’aligner sur son allié et de constituer une ligne de bataille homogène. A la fin de son tour, le romain a terminé d’en découdre avec la cavalerie ennemie. Cette dernière est en déroute ou alors s’est repliée derrière la colline, sévèrement secouée. De son côté, le romain n’a pas subit de pertes importantes mais il a perdu un temps précieux.
Car le gaulois est en train de réunir ses forces et de fermer la nasse au sein de laquelle les deux divisions romaines sont prises au pièges. Mais là, survient un nouveau coût du sort. Il pleut à verse et les champs que doivent traverser les gaulois se transforment en bourbier, retardant l’avancée de l’infanterie alors que les chars, eux, ont traversé le terrain de jeu en moins de deux tours.
Tour 3
Camillus et Titus n’attendent pas plus longtemps : ils lancent leurs troupe à l’assaut des gaulois qui tiennent la colline. Le combat fait rage et s’avère cher en vie humaine d’un côté comme de l’autre. Mais aucune des factions ne semble l’emporter sur l’autre.
Tour 4
Le reste des unités gauloises se rapproche dangereusement. Camillus décide alors de laisser Titus se débrouiller avec les hordes celtes qui tiennent la colline et se porte au devant des gaulois de Gobanitio avant que ces derniers ne fassent jonction avec leurs camarades. Il parvient à stopper net la jonction des troupes gauloise alors que Titus prend pas à pas la colline au prix de lourdes pertes.
Les gaulois parviennent toutefois à déployer correctement leurs unités de guerriers et leurs chars. Camille se jette dans la bataille en première ligne afin de galvaniser ses troupes. Il lui faut tenir encore un peu avant de pouvoir bénéficier du soutien des troupes de Titus qui on complètement défait la division menée par Senos.
Tour 5
Les romains tiennent tête à Gobanitio et ses impétueux gaulois. Les hastatis et les principes repoussent les vagues successives de chariots qui harcèlent sans relâche les flancs de la formation romaine. « Courage, tenez la ligne les renforts sont sur le point d’arriver », hurle Camille à ses soldats qui encaissent, stoïques. Mais soudain, alors que les gaulois refluent, le dictateur s’interrompt brusquement, puis s’écroule. Il vient d’être touché par un trait. Les formations romaines, démoralisées se défont. Les soldats fuient en pagaille le champ de bataille poursuivis par les chariots gaulois. Ce qui aurait pu être une brillante victoire se transforme en véritable déroute. Marcus Furius Camillus est tombé sur le champ de bataille, quelque part près de la plaine du Pô. Toute l’histoire romaine est à réécrire
Chacune est constituée de deux divisions.
Le dictateur Camillus a opté pour un placement risqué et original: il a décidé de placer l’entier de ses troupes sur son seul flanc gauche en tablant sur le fait qu’il allait prendre la colline juste devant lui et se défaire rapidement de la première division qui se présentera à lui.
De son côté, Gobanitio a opté pour un placement standard, s’étalant sur toute la longueur du champ de bataille, l’infanterie au centre, la cavalerie sur son flanc droite et des chariots sur sa gauche.
Tour 1
Les romains commencent mais les ordres ne fonctionnent pas très bien entre l’état-major de Camillus et ses divisions. Toutefois la plupart de ses unités savent toujours quoi faire (drilled) et décident d’avancer en direction de la colline. Gobanitio, interloqué par le dispositif romain, temporise. Il décide d’avancer un peu sur le centre du terrain afin de se rabattre plus tard en direction de l’ennemi. Senos, le frère du général gaulois, commande son aile droite. Il ordonne à ses troupes de s’aligner sur celle de son frère afin de former une ligne de bataille homogène. Mais les tempétueux guerriers de Senos sont pressés d’en découdre et toutes ses unités effectuent trois mouvements de charge en direction de l’ennemi (C’est une bourde de commandement assortie d’un 6, ce n’est pas tous les jours qu’une partie de Hail Caesar commence ainsi).
Alors que l’ennemi semblait pourtant encore bien loin, les troupes gauloises se précipitent à leur rencontre, elle prennent possession de la colline, et leur cavalerie charge même l’infanterie ennemie.
Tour 2
Camillus est un peu surpris par la rapidité et l’impétuosité de cette charge. Titus, son maitre de cavalerie qui occupe son flanc gauche doit d’abord terminer d’en découdre avec les éléments de cavalerie gauloise avant de continuer les manoeuvres. Camillus ne va pas pouvoir se lancer à l’assaut de cette colline pendant ce tour car il a trop besoin du soutien de son général. Il se contente de s’aligner sur son allié et de constituer une ligne de bataille homogène. A la fin de son tour, le romain a terminé d’en découdre avec la cavalerie ennemie. Cette dernière est en déroute ou alors s’est repliée derrière la colline, sévèrement secouée. De son côté, le romain n’a pas subit de pertes importantes mais il a perdu un temps précieux.
Car le gaulois est en train de réunir ses forces et de fermer la nasse au sein de laquelle les deux divisions romaines sont prises au pièges. Mais là, survient un nouveau coût du sort. Il pleut à verse et les champs que doivent traverser les gaulois se transforment en bourbier, retardant l’avancée de l’infanterie alors que les chars, eux, ont traversé le terrain de jeu en moins de deux tours.
Tour 3
Camillus et Titus n’attendent pas plus longtemps : ils lancent leurs troupe à l’assaut des gaulois qui tiennent la colline. Le combat fait rage et s’avère cher en vie humaine d’un côté comme de l’autre. Mais aucune des factions ne semble l’emporter sur l’autre.
Tour 4
Le reste des unités gauloises se rapproche dangereusement. Camillus décide alors de laisser Titus se débrouiller avec les hordes celtes qui tiennent la colline et se porte au devant des gaulois de Gobanitio avant que ces derniers ne fassent jonction avec leurs camarades. Il parvient à stopper net la jonction des troupes gauloise alors que Titus prend pas à pas la colline au prix de lourdes pertes.
Les gaulois parviennent toutefois à déployer correctement leurs unités de guerriers et leurs chars. Camille se jette dans la bataille en première ligne afin de galvaniser ses troupes. Il lui faut tenir encore un peu avant de pouvoir bénéficier du soutien des troupes de Titus qui on complètement défait la division menée par Senos.
Tour 5
Les romains tiennent tête à Gobanitio et ses impétueux gaulois. Les hastatis et les principes repoussent les vagues successives de chariots qui harcèlent sans relâche les flancs de la formation romaine. « Courage, tenez la ligne les renforts sont sur le point d’arriver », hurle Camille à ses soldats qui encaissent, stoïques. Mais soudain, alors que les gaulois refluent, le dictateur s’interrompt brusquement, puis s’écroule. Il vient d’être touché par un trait. Les formations romaines, démoralisées se défont. Les soldats fuient en pagaille le champ de bataille poursuivis par les chariots gaulois. Ce qui aurait pu être une brillante victoire se transforme en véritable déroute. Marcus Furius Camillus est tombé sur le champ de bataille, quelque part près de la plaine du Pô. Toute l’histoire romaine est à réécrire