Aller je me lance dans mon premier rapport Black Powder. Il sera plutôt rapide et moins détaillé que d'habitude. Il est inspiré de la bataille de Cassano que j'ai fait joué vendredi soir au club. Je précise que ce n'est pas la partie initiale jouée au club mais bien une contrefaçon jouée chez moi ^^ (mais où j'ai le temps de prendre des photos et des notes). La localisation se fait du côté français.
Ordre de Bataille
Armée Française :
Duc de Vendôme Cd 9
Brigade Praslin (gauche)
3 unités de dragons
Brigades Murcet (centre gauche)
2 unités d'infanterie de ligne française
1 unité de grenadiers
1 artillerie régimentaire
Brigade Ravend (centre droit)
2 unités d'infanterie de ligne française
2 unités d'infanterie étrangère (irlandais)
1 pièce d'artillerie régimentaire
Brigade Albergotti (droite)
1 unité de gendarmes
2 unités de cavalerie de ligne
Brigade Langlerie (droite)
3 unités d'infanterie de ligne française
Brigade Medavy (droite)
4 unités d'infanterie de ligne française
1 pièce d'artillerie lourde
Armée Autrichienne
Prince Eugène de Savoie Cd 9
Brigade Lehningen (gauche)
2 unités d'infanterie de ligne autrichiennes
1 unité d'infanterie légère croate
Brigade Uhlefeld (centre gauche)
2 unités de Hussars hongrois
1 unité de dragons hongrois
Brigade Von Bibra (centre gauche)
3 unités d'infanterie de ligne autrichiennes
1 artillerie régimentaire
Brigade Lorraine (centre droit)
3 unités de cuirassiers
1 unité de dragons
Brigade Zum Jungen (droite)
3 unités d'infanterie de la Reichsarmee
1 artillerie régimentaire
Brigade Anhalt Dessau (droite)
3 unités d'infanterie de ligne prussiennes
2 pièces d'artillerie moyenne
Les deux armées se font face le long de la rivière. Côté français le Duc de Vendôme a placé sa cavalerie légère sur la gauche et les divisions Murcet et Ravend au centre. La plupart des forces françaises étaient massées le long des bras de la rivière pour faire face aux forces impériales. en première ligne la brigade Langlerie appuyée par la cavalerie lourde d'Albergotti et en seconde ligne la brigade Medavy.
Du côté des impériaux le Prince Eugène a positionné la brigade Lehningen composée de fantassins de ligne et d'une unité de tirailleurs croates sur sa droite face aux dragons de Praslin. Au centre, la division Von Bibra avec deux unités de ligne et une de tirailleurs hongrois soutenue en seconde ligne par la cavalerie légère de Uhlefeld. Sur la gauche il a massé 3 brigades en prévision de son attaque principale : la brigade Zum Jungen composée d'éléments de la Reichsarmee, la cavalerie lourde du Duc de Lorraine et la brigade prussienne sous le commandement d'Anhalt Dessau.
La bataille commence sur l'initiative des impériaux qui s’avancent vers la rivière, pas assez vite au goût du Prince Eugène d'ailleurs. En effet, si les prussiens parviennent à passer sur l'autre rive, la cavalerie lourde peine à se mettre en ordre de bataille et la brigade du général Uhlefeld reste sur place dans la plus grande confusion. Pire encore, une bourde dans la rédaction de leurs instructions fait qu'une unité de dragons autrichiens franchit trop en avant la rivière et se retrouve nez à nez avec les français ! Le feu de ligne qui en suivit appuyé par de l'artillerie causa des pertes si importantes aux malheureux cavaliers que l'unité fut presque anéantie et les survivants se dispersèrent.
Côté français la mise en route s'est faite lentement et seul le Marquis de Langlerie fit avancer sa ligne pour délivrer une volée sur les prussiens. Ces derniers encaissèrent stoïquement les pertes et ripostèrent. Au centre, les brigades Von Bibra et Murcet furent également prises dans un duel de tir de part et d'autre du cours d'eau. A gauche, les dragons français se sont avancés et ont mis pied à terre pour harceler les autrichiens en approche.
Pensant tenir facilement la masse autrichienne confuse, les commandants français de l'aile droite ne prirent pas la mesure du risque et le lieutenant général Medavy décida d'attendre avec sa brigade en colonne en seconde ligne. Le lieutenant général Albergotti fit glisser sa cavalerie à la jonction entre les brigades Medavy et Ravend.
Prenant finalement les choses en main, le Prince Eugène ordonna une attaque générale. 3 régiments de cuirassiers sonnèrent la charge et émergèrent des lignes impériales à la stupeur des bataillons français. Le tir de contrecharge ne parvint à stopper aucun d'entre eux et la mêlée s'engagea. Les cuirassiers furent bientôt rejoints par les prussiens qui se placèrent au soutien. Le prince Eugène lui même se jeta dans la mêlée. La violence de l'attaque renversa complétement les bataillons de la brigade Langlerie qui s'effondra en déroute après une mêlée furieuse mais brève. les cuirassiers les plus à droite percutèrent même des éléments de la seconde ligne de Medavy, encore en colonne, et l'un des bataillons ainsi accroché se fit mettre en pièce immédiatement.
Les cavaliers autrichiens venaient de frapper un grand coup, mais ils avaient cependant payé cher leur chevauchée puisque le feu de ligne préalable en avait emporté un certain nombre avant la charge.
Vendôme ordonna aussitôt une contre attaque sur ce flanc, mais Albergotti ne parvint pas à rassembler ses escadrons. Tout au moins Medavy parvient à remettre ses hommes en ligne de bataille. Vendôme lui indiqua de concentrer ses tirs sur les cuirassiers afin de les forcer à se replier. Les tirs de la seconde ligne française, plus efficaces, parvinrent à dérouter suffisamment d'escadrons pour briser la brigade du duc de Lorraine.
Alors que les français pensaient avoir réglé le gros du problème, les prussiens situés juste derrière, loin d'être affectés, chargèrent à la baïonnette les flancs des troupes de Medavy occupées à disperser les derniers cavaliers. A droite, le second bataillon prussien lança une volée qui dispersa définitivement l'un des bataillons de Medavy les plus durement éprouvé par la charge.
Une fois encore la contre-attaque de cavalerie tant attendue échoua côté français tandis qu'au centre le duel de tir semblait par contre tourner à l'avantage des hommes de Murcet. Vendôme parvint à déplacer la brigade Ravend vers la droite, mais cela prit du temps.
Après avoir dérouté le second bataillon de Medavy, les prussiens reformèrent une ligne face aux deux bataillons restant de la brigade française et menaçaient les flanc de la cavalerie d'Albergotti. Eugène et Zum Jungen parvinrent enfin à faire traverser la brigade de la Reichsarmee. Le feldmarschal autrichien parvint de plus à faire charger les hussars d'Uhlefeld à une vitesse hallucinante, il percutèrent le flanc du premier bataillon de la brigade Ravend et le mirent en déroute, ils firent ensuite une percée et déroutèrent même un des bataillons irlandais pris au dépourvu.
Pour parer au plus pressé Albergotti tenta de faire charger les gendarmes contre les hussars mais la manœuvre échoua. Vendôme ramena alors le troisième bataillon de Ravend et fit tirer ses pièces sur les hussars qui se trouvaient au milieu d'un champ de blé, les désorganisant et en tuant une partie. A droite, Medavy replaça ses régiments en ligne devant les prussiens et fit feu, sans les impressionner outre mesure.
Au centre cela se passait mieux puisque les grenadiers français parvenaient à dérouter le dernier bataillon autrichien de la brigade Von Bibra. Ces derniers avaient pourtant reçu le soutien des dragons hongrois d'Uhlefeld qui avaient pris position sur la route à la droite des français. Le général impérial Lehningen qui avait détaché lui aussi ses tirailleurs pour soutenir Von Bibra se retrouvait à présent en situation délicate sur la gauche, engagé dans un duel de tir avec les dragons français plus coriaces que prévus.
Mais la décision se jouait clairement sur la droite, au terme d'un duel de tir relativement rapide, les prussiens mirent en déroute la brigade Medavy. La brigade de la Reichsarmee avait également engagé à distance les cavaliers français embourbés.
Au même moment, au centre, les dragons hongrois d'Uhlefeld profitant de la désorganisation des grenadiers français remontèrent en selle et les chargèrent de flanc. Une fois encore la mêlée tourna en faveur de la cavalerie autrichienne qui fit une percée et dérouta un second bataillon entraînant la déroute de toute la division Murcet.
Voyant que l'ennemi était en passe de les encercler, le Duc de Vendôme sonna la retraite.
Ordre de Bataille
Armée Française :
Duc de Vendôme Cd 9
Brigade Praslin (gauche)
3 unités de dragons
Brigades Murcet (centre gauche)
2 unités d'infanterie de ligne française
1 unité de grenadiers
1 artillerie régimentaire
Brigade Ravend (centre droit)
2 unités d'infanterie de ligne française
2 unités d'infanterie étrangère (irlandais)
1 pièce d'artillerie régimentaire
Brigade Albergotti (droite)
1 unité de gendarmes
2 unités de cavalerie de ligne
Brigade Langlerie (droite)
3 unités d'infanterie de ligne française
Brigade Medavy (droite)
4 unités d'infanterie de ligne française
1 pièce d'artillerie lourde
Armée Autrichienne
Prince Eugène de Savoie Cd 9
Brigade Lehningen (gauche)
2 unités d'infanterie de ligne autrichiennes
1 unité d'infanterie légère croate
Brigade Uhlefeld (centre gauche)
2 unités de Hussars hongrois
1 unité de dragons hongrois
Brigade Von Bibra (centre gauche)
3 unités d'infanterie de ligne autrichiennes
1 artillerie régimentaire
Brigade Lorraine (centre droit)
3 unités de cuirassiers
1 unité de dragons
Brigade Zum Jungen (droite)
3 unités d'infanterie de la Reichsarmee
1 artillerie régimentaire
Brigade Anhalt Dessau (droite)
3 unités d'infanterie de ligne prussiennes
2 pièces d'artillerie moyenne
Les deux armées se font face le long de la rivière. Côté français le Duc de Vendôme a placé sa cavalerie légère sur la gauche et les divisions Murcet et Ravend au centre. La plupart des forces françaises étaient massées le long des bras de la rivière pour faire face aux forces impériales. en première ligne la brigade Langlerie appuyée par la cavalerie lourde d'Albergotti et en seconde ligne la brigade Medavy.
Du côté des impériaux le Prince Eugène a positionné la brigade Lehningen composée de fantassins de ligne et d'une unité de tirailleurs croates sur sa droite face aux dragons de Praslin. Au centre, la division Von Bibra avec deux unités de ligne et une de tirailleurs hongrois soutenue en seconde ligne par la cavalerie légère de Uhlefeld. Sur la gauche il a massé 3 brigades en prévision de son attaque principale : la brigade Zum Jungen composée d'éléments de la Reichsarmee, la cavalerie lourde du Duc de Lorraine et la brigade prussienne sous le commandement d'Anhalt Dessau.
La bataille commence sur l'initiative des impériaux qui s’avancent vers la rivière, pas assez vite au goût du Prince Eugène d'ailleurs. En effet, si les prussiens parviennent à passer sur l'autre rive, la cavalerie lourde peine à se mettre en ordre de bataille et la brigade du général Uhlefeld reste sur place dans la plus grande confusion. Pire encore, une bourde dans la rédaction de leurs instructions fait qu'une unité de dragons autrichiens franchit trop en avant la rivière et se retrouve nez à nez avec les français ! Le feu de ligne qui en suivit appuyé par de l'artillerie causa des pertes si importantes aux malheureux cavaliers que l'unité fut presque anéantie et les survivants se dispersèrent.
Côté français la mise en route s'est faite lentement et seul le Marquis de Langlerie fit avancer sa ligne pour délivrer une volée sur les prussiens. Ces derniers encaissèrent stoïquement les pertes et ripostèrent. Au centre, les brigades Von Bibra et Murcet furent également prises dans un duel de tir de part et d'autre du cours d'eau. A gauche, les dragons français se sont avancés et ont mis pied à terre pour harceler les autrichiens en approche.
Pensant tenir facilement la masse autrichienne confuse, les commandants français de l'aile droite ne prirent pas la mesure du risque et le lieutenant général Medavy décida d'attendre avec sa brigade en colonne en seconde ligne. Le lieutenant général Albergotti fit glisser sa cavalerie à la jonction entre les brigades Medavy et Ravend.
Prenant finalement les choses en main, le Prince Eugène ordonna une attaque générale. 3 régiments de cuirassiers sonnèrent la charge et émergèrent des lignes impériales à la stupeur des bataillons français. Le tir de contrecharge ne parvint à stopper aucun d'entre eux et la mêlée s'engagea. Les cuirassiers furent bientôt rejoints par les prussiens qui se placèrent au soutien. Le prince Eugène lui même se jeta dans la mêlée. La violence de l'attaque renversa complétement les bataillons de la brigade Langlerie qui s'effondra en déroute après une mêlée furieuse mais brève. les cuirassiers les plus à droite percutèrent même des éléments de la seconde ligne de Medavy, encore en colonne, et l'un des bataillons ainsi accroché se fit mettre en pièce immédiatement.
Les cavaliers autrichiens venaient de frapper un grand coup, mais ils avaient cependant payé cher leur chevauchée puisque le feu de ligne préalable en avait emporté un certain nombre avant la charge.
Vendôme ordonna aussitôt une contre attaque sur ce flanc, mais Albergotti ne parvint pas à rassembler ses escadrons. Tout au moins Medavy parvient à remettre ses hommes en ligne de bataille. Vendôme lui indiqua de concentrer ses tirs sur les cuirassiers afin de les forcer à se replier. Les tirs de la seconde ligne française, plus efficaces, parvinrent à dérouter suffisamment d'escadrons pour briser la brigade du duc de Lorraine.
Alors que les français pensaient avoir réglé le gros du problème, les prussiens situés juste derrière, loin d'être affectés, chargèrent à la baïonnette les flancs des troupes de Medavy occupées à disperser les derniers cavaliers. A droite, le second bataillon prussien lança une volée qui dispersa définitivement l'un des bataillons de Medavy les plus durement éprouvé par la charge.
Une fois encore la contre-attaque de cavalerie tant attendue échoua côté français tandis qu'au centre le duel de tir semblait par contre tourner à l'avantage des hommes de Murcet. Vendôme parvint à déplacer la brigade Ravend vers la droite, mais cela prit du temps.
Après avoir dérouté le second bataillon de Medavy, les prussiens reformèrent une ligne face aux deux bataillons restant de la brigade française et menaçaient les flanc de la cavalerie d'Albergotti. Eugène et Zum Jungen parvinrent enfin à faire traverser la brigade de la Reichsarmee. Le feldmarschal autrichien parvint de plus à faire charger les hussars d'Uhlefeld à une vitesse hallucinante, il percutèrent le flanc du premier bataillon de la brigade Ravend et le mirent en déroute, ils firent ensuite une percée et déroutèrent même un des bataillons irlandais pris au dépourvu.
Pour parer au plus pressé Albergotti tenta de faire charger les gendarmes contre les hussars mais la manœuvre échoua. Vendôme ramena alors le troisième bataillon de Ravend et fit tirer ses pièces sur les hussars qui se trouvaient au milieu d'un champ de blé, les désorganisant et en tuant une partie. A droite, Medavy replaça ses régiments en ligne devant les prussiens et fit feu, sans les impressionner outre mesure.
Au centre cela se passait mieux puisque les grenadiers français parvenaient à dérouter le dernier bataillon autrichien de la brigade Von Bibra. Ces derniers avaient pourtant reçu le soutien des dragons hongrois d'Uhlefeld qui avaient pris position sur la route à la droite des français. Le général impérial Lehningen qui avait détaché lui aussi ses tirailleurs pour soutenir Von Bibra se retrouvait à présent en situation délicate sur la gauche, engagé dans un duel de tir avec les dragons français plus coriaces que prévus.
Mais la décision se jouait clairement sur la droite, au terme d'un duel de tir relativement rapide, les prussiens mirent en déroute la brigade Medavy. La brigade de la Reichsarmee avait également engagé à distance les cavaliers français embourbés.
Au même moment, au centre, les dragons hongrois d'Uhlefeld profitant de la désorganisation des grenadiers français remontèrent en selle et les chargèrent de flanc. Une fois encore la mêlée tourna en faveur de la cavalerie autrichienne qui fit une percée et dérouta un second bataillon entraînant la déroute de toute la division Murcet.
Voyant que l'ennemi était en passe de les encercler, le Duc de Vendôme sonna la retraite.
Dernière édition par thalantir le Mar 27 Sep - 19:58, édité 1 fois