Encore du P&S ce samedi. Eh oui mon groupe était plutôt dispersé concernant les disponibilités j'ai donc eu de quoi organiser trois parties d'affilée ! Cette fois ci, en plus de votre serviteur et d'Aldada c'était les deux frangin Tharaniel et Triarus qui nous ont rejoins pour rejouer la bataille de Marciano du 2 août 1554, lors de la dixième guerre d'Italie. Cette fois on est à la fin de la période que je joue sur Pike & Shotte, mais je me suis malgré tout autorisé quelques libertés (arbalétriers notamment) concernant les listes. Elles sont d'ailleurs plutôt équilibrées pour le coup.
Pour ceux qui préfèrent, le lien vers le rapport en pdf est ICI
Déploiement
Nous nous sommes répartis entre les armées aléatoirement. Tharaniel et son frère Triarus tombèrent ensemble avec les hispano florentins et Aldada et moi retombions ensemble, au contrôle cette fois des français..
Pour le déploiement j'ai proposé comme la dernière fois de procéder à un briefing secret de chaque équipe pour mettre au point le déploiement et le champ de bataille. J’ai donc donné deux cartes plastifiées permettant de gribouiller au feutre effaçable.
Eu égard au terrain notre plan a été de nous appuyer sur le village à notre gauche, et le marais+la ferme isolée sur notre droite pour couvrir nos flancs. Au centre nous placions les cavaliers lourds, les Bandes Noires et les Suisses des Grisons. La table étant très grande, les battalias avaient de la place mais étaient assez espacées les unes par rapport aux autres ce qui étire forcément nos lignes. Nous placions notre grosse pièce sur la colline au centre afin qu’elle ait un bon rayon d’action, la pièce moyenne plus à droite. Les siennois étaient placés à la gauche avec pour objectif d’investir le village avec nos tireurs pour harceler les flancs ennemis en gardant nos piquiers en retrait pour soutenir les gendarmes au besoin. Idem à droite puisque la petite division française était censée bloquer les accès autour de la ferme et du marais, aidée par une partie des suisses et par la cavalerie légère.
Je prenais le contrôle de l’aile gauche (Siennois, Cavalerie lourde, Bandes Noires et grosse pièce) et Sylvain la droite (Suisses, Français, pièce moyenne et estradiots)
Je n’ai pas les considérations tactiques de nos adversaires mais il semble qu’ils aiment le cuir, parce qu’ils ont décidé d’attaquer aux endroits les plus compliqués : le village et le marais+ferme, sachant que dans les deux cas ces éléments se trouvaient plus proches de nous et nécessitaient pour eux de traverser la rivière.
Tharaniel commandait les deux ailes et Triarus le centre.
Rapport de bataille
La bataille démarre par un bombardement en règle qui désorganise ma cavalerie lourde, à mon grand désarroi. Le commandant de l’artillerie espagnole que j’ai appelé Ramon Serano (les vrais reconnaîtront) doit être en veine.
Dans le même temps la cavalerie espagnole et florentine ainsi que l’infanterie florentine avancent lentement.
idem au centre avec les espagnols.
Les lansquenets s’avancent au bord du marais et la division papale fonce près de la ferme à notre droite que nous espérons investir. Pour pousser la métaphore jambonesque, ils sont poussés d’une main de fer par le terrible Giovanni Parma.
A notre tour, nous avions du mal à avancer puisque suisses et siennois restaient sur place. En revanche au centre je parviens à placer des arquebusiers du bataillon noir à portée de tir. Le feu des arquebuses et celui de la couleuvrine brise l’élan des Jinetes ennemi et les désorganisent.
la cavalerie ennemie, sans doute surprise de cet accueil, décide de ne pas bouger.
mais les florentins, toujours motivés pour tuer leurs rivaux siennois investissent le village avant nous (damned).
La handbuchse installée sur la berge de la rivière fait feu, causant une autre blessure à mes gendarmes et obligeant mon général à aller rallier les chevaliers français.
Pendant ce temps, sur notre droite, les premières lignes des lansquenets entament la difficile traversée du marais sous le feu des arquebusiers suisses de sinistre réputation. A la pointe de l’attaque les zweihanders essuient les pertes. Les arquebusiers allemands ne parviennent pas à fournir un appui suffisant à leurs camarades.
Les troupes du pape quant à elles sont étonnamment disciplinées et parviennent à la clôture de la ferme, devant des français pas très réactifs. Le Légat Parma supervise la situation avec vigilance.
Ulcéré de ne pouvoir faire charger mes gendarmes, j’ordonne à mes lanza spezzata siennois d’y aller. Ils dévalent la colline en direction des rêtres allemands qui décide d’ouvrir le feu plutôt que de contre charger. Mal leur en prend puisque leur tir ne donne rien et que je les secoue directement sur la charge, les obligeant à un repli à la hâte de l’autre côté de la rivière. Je ne leur donne pas la chasse car d’une part j’y ai laissé des plumes (3 blessures subies, toujours aussi fort en sauvegardes…) et d’autre part même si la perspective de balayer la handbuchse est tentante je me retrouverai par la suite au milieu de l’arène.
Profitant de ce que les piquiers espagnols soient séparés, Aldada, qui avait l’air de rien fait avancer ses zweihanders suisses, les envoie à la charge contre les arquebusiers ibériques vulnérables. Malgré le tir de contrecharge qui fait assez mal, les suisses battent les tireurs qui sont forcés de se replier secoués.
Pendant ce temps, mes lansquenets des Bandes Noires accueillent les piquiers ennemis sans appui, d’un feu nourri tandis que je garde mes blocs en retrait. Mon second bloc lui fait une bourde sans gravité qui l’envoie faire un mouvement sur sa droite.
Ayant échoué à prendre les florentins de vitesse, les siennois vont donc en être réduits à prendre le village d’assaut. Je détache un bloc de piquiers pour déloger les arbalétriers, mais malgré nos soutiens, l’abri du bâtiment mitige les pertes de Tharaniel et nous faisons égalité.
De la même manière mes arbalétriers et arquebusiers livrent un duel de tir assez stérile avec les arquebusiers florentins bien à l’abri dans leur bâtiment. En retour mes arquebusiers sont secoués !
Les français tentent une attaque sur les papistes mais chaque fois que Tharaniel doit déterminer les PV de ses unités (qui ont la règle Bleusaille fixant aléatoirement leur résistance lors de la première blessure) il ne fait que des bons scores. Ces soldats du pape se révèlent donc bien meilleurs qu’on ne le pensait au premier coup d’œil. Les arquebusiers français réussissent néanmoins à causer des blessures, que Tharaniel va s’empresser de soigner au tour d’après par des ordres ralliement systématiques.
La situation autour du marais c’est un peu le jeu du chat et de la souris. Pendant qu’on se toise de derrière des clôtures, des troupes tentent de traverser le marais, d’autres de le contourner. Devant l’approche des lansquenets, Aldada fait placer ses suisses en hérisson préventivement. Après le pont, les estradiots français qui se sont infiltrés, menacent désormais la demi-couleuvrine des allemands.
Les français s’approchent dangereusement des troupes papales.
Les zweihanders suisses qui se sont réorientés lancent la charge sur les autres arquebusiers espagnols, toujours dans le but de désorganiser le tir ennemi dans cette zone. Effrayés les ibères filent se planquer dans un hérisson mais cela ne dissuade pas les suisses qui continuent leur charge et sèment le carnage dans les rangs ennemis même s’ils finissent ébranlés au passage. Mais ils tiennent et ce combat va durer… mais durer…
Comme prévu les lansquenets chargent le hérisson suisse et le combat, équilibré, se solde par une égalité. Les helvètes doivent tenir ! Dans le coin droit les allemands ont tourné leur canon devant la menace des Estradiots.
Les zweihanders lansquenets sortent enfin du marais mais ce n’est que pour finir écharpés par les tirs de la demi-couleuvrine et des arquebusiers suisses. Le déluge est violent, ils ne s’en remettront pas.
Sur le pont, Tharaniel fait charger ses estradiots sur les lanza spezzata et parvient à les ébranler. Mais la contre-charge de ces derniers ébranle également son régiment. Je gagne très largement le combat en lui occasionnant force pertes, mais à la surprise générale (et d’un double 6) son unité tient. Dans mon tour je fais (enfin) charger mes gendarmes contre les rêtres tout juste ralliés, ces derniers contre-chargent dans l’espoir de les ébranler aussi et donc de prendre ma division de cavalerie… Ce qui arrive . Evidemment je dirais … Je bats malgré tout les rêtres mais ils réussissent eux aussi leur test pourtant salé ! Ca reste un jeu de dés on va dire ^^
Mais je me venge tout de suite puisque d’une part ma couleuvrine enlève le dernier point de résistance des jinetes que Tharaniel avait rallié occasionnant la déroute consécutive de sa propre division de cavalerie, mais qu’en plus je parviens à faire amener mes arquebusiers des bandes noires à portée courte des piquiers espagnols. Là mes tireurs lâchent une volée précise qui cause de lourdes pertes. Un des régiments est ébranlé tandis plus haut en amont de la rivière les zweihanders suisses parviennent à ébranler le hérisson, causant la déroute de toute la division ibérique ! Le hérisson refuse cependant de dérouter et leur combat va se poursuivre….
Fort heureusement, Aldada, prévoyant avait fait charger ses estradiots contre la demi-couleuvrine et l’avait détruite. Il est ensuite pris à parti par un pack de piquiers allemands mais résiste contre toute attente et ébranle les lansquenets, occasionnant la déroute de cette division. Les estradiots déroutent mais ce n’est pas si grave par rapport au gain obtenu. Une fois encore la cavalerie légère d’Aldada s’est plus qu’illustrée. Avec désormais 3 divisions ennemies au tapis (Cavalerie, Espagnols et lansquenets) contre 1 (cavalerie), ça se présente bien pour nous.
Mes piquiers ont finalement chassés les arbalétriers florentins du village mais ses derniers se sont repliés en bon ordre. Mes piquiers ont laissé des plumes dans le combat (3 blessures sur 4PV), mais mes arbalétriers ont pu investir la maison laissée libre. Les piquiers florentins eux, guidés par leur général le Comte Popoli, tentent de charger mes arbalétriers siennois, je déclare un hérisson, mais l’ennemi continue sa charge. Je le repousse mais nous subissons tous les deux 2 blessures.
Sur le pont, Tharaniel lance ses gendarmes qui ne sont pas encore ébranlés contre mes lanza spezzata qui allaient fuir. Contre toute attente, les effets de la déroute de la division aidant, j’ébranle les gendarmes et nous partons donc chacun de notre côté unis dans la fuite…
Je continue de plomber joyeusement les espagnols, explosant l’un des carrés de piquiers au passage. Ça ne mange pas de pain.
Ramon Serano lui, enlève encore un PV à mon hérisson florentin. Saligaud.
Pendant ce temps là à droite les arquebusiers florentins embusqués dans le village déroutent d’une salve mes arquebusiers siennois et mon général Pierre Strozzi récolte une balle dans la tête au passage:/.
Les deux divisions de cavalerie quittent le champ de bataille.
Aldada prend en enfilade un bloc de lansquenets près de la ferme.
Tharaniel engage les hostilités contre les français pour prendre le contrôle de la ferme. Le régiment de piquiers du pape ébranle et repousse les piquiers français. Aldada est obligé d’envoyer ses hallebardiers pour les arrêter mais eux aussi se cassent les dents sur ces satanés papistes. Il suffisait pourtant de leur coller 1 blessure pour remporter la division...Et la partie, mais visiblement Giovanni Parma sait obtenir des prouesses de la part de ses recrues.
Retour à droite ou voilà-t-y-pas que les piquiers florentins retentent un assaut contre mon hérisson sur sa colline. Grâce à d’excellents jets de Thara et des pourris de ma part, il parvient à ébranler mon hérisson qui poursuit cependant le combat.
Les arquebusiers florentins, toujours déchaînés sortent en cachette de leur maison et tirent une salve dans le dos de mon autre bloc de piquiers déjà bien entamé et l’ébranlent également, sonnant ainsi le glas de la division siennoise (3 unités ébranlées sur 5). Ouch !
Du coup les siennois prennent la clé des champs…
Aldada va également subir une charge du dernier pack de lansquenets de Triarus. La sale guerre fait son office entre les rivaux tant haïs et tout le monde s’étripe joyeusement. Sachant que plus loin sur le pont le hérisson suisse est ébranlé par l’autre régiment de lansquenets avec lequel il combat depuis plusieurs tours et que les zweihanders suisses qui se tapent dessus depuis encore plus longtemps avec les derniers espagnols sont ébranlés depuis belle lurette, nous perdons également la division suisse entière. C’est une sacrée remontada là !
Heureusement les hallebardiers français parviennent enfin à ébranler les papistes tandis que les arquebusiers retirent leur dernier PV à un autre régiment de Parma. C’est donc une victoire sur le fil au tour 6 pour les français. Ce fut très chaud !
Score final et Conclusion
Un grand merci à tous les participants : Sylvain(Aldada), Tharaniel et Triarus.
Divisions Franco siennoise détruites : 3 : Mirandola (cavalerie), Reckenrot (Suisses), Caiazzo (Siennois)
Divisions Hispano florentines détruites : 4 – Mandruzzo (Lansquenets), Parma (Contingent papal), De Haro (Espagnols), Colonna (Cavalerie)
Les ordres de bataille
Pour ceux qui préfèrent, le lien vers le rapport en pdf est ICI
Déploiement
Nous nous sommes répartis entre les armées aléatoirement. Tharaniel et son frère Triarus tombèrent ensemble avec les hispano florentins et Aldada et moi retombions ensemble, au contrôle cette fois des français..
Pour le déploiement j'ai proposé comme la dernière fois de procéder à un briefing secret de chaque équipe pour mettre au point le déploiement et le champ de bataille. J’ai donc donné deux cartes plastifiées permettant de gribouiller au feutre effaçable.
Eu égard au terrain notre plan a été de nous appuyer sur le village à notre gauche, et le marais+la ferme isolée sur notre droite pour couvrir nos flancs. Au centre nous placions les cavaliers lourds, les Bandes Noires et les Suisses des Grisons. La table étant très grande, les battalias avaient de la place mais étaient assez espacées les unes par rapport aux autres ce qui étire forcément nos lignes. Nous placions notre grosse pièce sur la colline au centre afin qu’elle ait un bon rayon d’action, la pièce moyenne plus à droite. Les siennois étaient placés à la gauche avec pour objectif d’investir le village avec nos tireurs pour harceler les flancs ennemis en gardant nos piquiers en retrait pour soutenir les gendarmes au besoin. Idem à droite puisque la petite division française était censée bloquer les accès autour de la ferme et du marais, aidée par une partie des suisses et par la cavalerie légère.
Je prenais le contrôle de l’aile gauche (Siennois, Cavalerie lourde, Bandes Noires et grosse pièce) et Sylvain la droite (Suisses, Français, pièce moyenne et estradiots)
Je n’ai pas les considérations tactiques de nos adversaires mais il semble qu’ils aiment le cuir, parce qu’ils ont décidé d’attaquer aux endroits les plus compliqués : le village et le marais+ferme, sachant que dans les deux cas ces éléments se trouvaient plus proches de nous et nécessitaient pour eux de traverser la rivière.
Tharaniel commandait les deux ailes et Triarus le centre.
Rapport de bataille
La bataille démarre par un bombardement en règle qui désorganise ma cavalerie lourde, à mon grand désarroi. Le commandant de l’artillerie espagnole que j’ai appelé Ramon Serano (les vrais reconnaîtront) doit être en veine.
Dans le même temps la cavalerie espagnole et florentine ainsi que l’infanterie florentine avancent lentement.
idem au centre avec les espagnols.
Les lansquenets s’avancent au bord du marais et la division papale fonce près de la ferme à notre droite que nous espérons investir. Pour pousser la métaphore jambonesque, ils sont poussés d’une main de fer par le terrible Giovanni Parma.
A notre tour, nous avions du mal à avancer puisque suisses et siennois restaient sur place. En revanche au centre je parviens à placer des arquebusiers du bataillon noir à portée de tir. Le feu des arquebuses et celui de la couleuvrine brise l’élan des Jinetes ennemi et les désorganisent.
la cavalerie ennemie, sans doute surprise de cet accueil, décide de ne pas bouger.
mais les florentins, toujours motivés pour tuer leurs rivaux siennois investissent le village avant nous (damned).
La handbuchse installée sur la berge de la rivière fait feu, causant une autre blessure à mes gendarmes et obligeant mon général à aller rallier les chevaliers français.
Pendant ce temps, sur notre droite, les premières lignes des lansquenets entament la difficile traversée du marais sous le feu des arquebusiers suisses de sinistre réputation. A la pointe de l’attaque les zweihanders essuient les pertes. Les arquebusiers allemands ne parviennent pas à fournir un appui suffisant à leurs camarades.
Les troupes du pape quant à elles sont étonnamment disciplinées et parviennent à la clôture de la ferme, devant des français pas très réactifs. Le Légat Parma supervise la situation avec vigilance.
Ulcéré de ne pouvoir faire charger mes gendarmes, j’ordonne à mes lanza spezzata siennois d’y aller. Ils dévalent la colline en direction des rêtres allemands qui décide d’ouvrir le feu plutôt que de contre charger. Mal leur en prend puisque leur tir ne donne rien et que je les secoue directement sur la charge, les obligeant à un repli à la hâte de l’autre côté de la rivière. Je ne leur donne pas la chasse car d’une part j’y ai laissé des plumes (3 blessures subies, toujours aussi fort en sauvegardes…) et d’autre part même si la perspective de balayer la handbuchse est tentante je me retrouverai par la suite au milieu de l’arène.
Profitant de ce que les piquiers espagnols soient séparés, Aldada, qui avait l’air de rien fait avancer ses zweihanders suisses, les envoie à la charge contre les arquebusiers ibériques vulnérables. Malgré le tir de contrecharge qui fait assez mal, les suisses battent les tireurs qui sont forcés de se replier secoués.
Pendant ce temps, mes lansquenets des Bandes Noires accueillent les piquiers ennemis sans appui, d’un feu nourri tandis que je garde mes blocs en retrait. Mon second bloc lui fait une bourde sans gravité qui l’envoie faire un mouvement sur sa droite.
Ayant échoué à prendre les florentins de vitesse, les siennois vont donc en être réduits à prendre le village d’assaut. Je détache un bloc de piquiers pour déloger les arbalétriers, mais malgré nos soutiens, l’abri du bâtiment mitige les pertes de Tharaniel et nous faisons égalité.
De la même manière mes arbalétriers et arquebusiers livrent un duel de tir assez stérile avec les arquebusiers florentins bien à l’abri dans leur bâtiment. En retour mes arquebusiers sont secoués !
Les français tentent une attaque sur les papistes mais chaque fois que Tharaniel doit déterminer les PV de ses unités (qui ont la règle Bleusaille fixant aléatoirement leur résistance lors de la première blessure) il ne fait que des bons scores. Ces soldats du pape se révèlent donc bien meilleurs qu’on ne le pensait au premier coup d’œil. Les arquebusiers français réussissent néanmoins à causer des blessures, que Tharaniel va s’empresser de soigner au tour d’après par des ordres ralliement systématiques.
La situation autour du marais c’est un peu le jeu du chat et de la souris. Pendant qu’on se toise de derrière des clôtures, des troupes tentent de traverser le marais, d’autres de le contourner. Devant l’approche des lansquenets, Aldada fait placer ses suisses en hérisson préventivement. Après le pont, les estradiots français qui se sont infiltrés, menacent désormais la demi-couleuvrine des allemands.
Les français s’approchent dangereusement des troupes papales.
Les zweihanders suisses qui se sont réorientés lancent la charge sur les autres arquebusiers espagnols, toujours dans le but de désorganiser le tir ennemi dans cette zone. Effrayés les ibères filent se planquer dans un hérisson mais cela ne dissuade pas les suisses qui continuent leur charge et sèment le carnage dans les rangs ennemis même s’ils finissent ébranlés au passage. Mais ils tiennent et ce combat va durer… mais durer…
Comme prévu les lansquenets chargent le hérisson suisse et le combat, équilibré, se solde par une égalité. Les helvètes doivent tenir ! Dans le coin droit les allemands ont tourné leur canon devant la menace des Estradiots.
Les zweihanders lansquenets sortent enfin du marais mais ce n’est que pour finir écharpés par les tirs de la demi-couleuvrine et des arquebusiers suisses. Le déluge est violent, ils ne s’en remettront pas.
Sur le pont, Tharaniel fait charger ses estradiots sur les lanza spezzata et parvient à les ébranler. Mais la contre-charge de ces derniers ébranle également son régiment. Je gagne très largement le combat en lui occasionnant force pertes, mais à la surprise générale (et d’un double 6) son unité tient. Dans mon tour je fais (enfin) charger mes gendarmes contre les rêtres tout juste ralliés, ces derniers contre-chargent dans l’espoir de les ébranler aussi et donc de prendre ma division de cavalerie… Ce qui arrive . Evidemment je dirais … Je bats malgré tout les rêtres mais ils réussissent eux aussi leur test pourtant salé ! Ca reste un jeu de dés on va dire ^^
Mais je me venge tout de suite puisque d’une part ma couleuvrine enlève le dernier point de résistance des jinetes que Tharaniel avait rallié occasionnant la déroute consécutive de sa propre division de cavalerie, mais qu’en plus je parviens à faire amener mes arquebusiers des bandes noires à portée courte des piquiers espagnols. Là mes tireurs lâchent une volée précise qui cause de lourdes pertes. Un des régiments est ébranlé tandis plus haut en amont de la rivière les zweihanders suisses parviennent à ébranler le hérisson, causant la déroute de toute la division ibérique ! Le hérisson refuse cependant de dérouter et leur combat va se poursuivre….
Fort heureusement, Aldada, prévoyant avait fait charger ses estradiots contre la demi-couleuvrine et l’avait détruite. Il est ensuite pris à parti par un pack de piquiers allemands mais résiste contre toute attente et ébranle les lansquenets, occasionnant la déroute de cette division. Les estradiots déroutent mais ce n’est pas si grave par rapport au gain obtenu. Une fois encore la cavalerie légère d’Aldada s’est plus qu’illustrée. Avec désormais 3 divisions ennemies au tapis (Cavalerie, Espagnols et lansquenets) contre 1 (cavalerie), ça se présente bien pour nous.
Mes piquiers ont finalement chassés les arbalétriers florentins du village mais ses derniers se sont repliés en bon ordre. Mes piquiers ont laissé des plumes dans le combat (3 blessures sur 4PV), mais mes arbalétriers ont pu investir la maison laissée libre. Les piquiers florentins eux, guidés par leur général le Comte Popoli, tentent de charger mes arbalétriers siennois, je déclare un hérisson, mais l’ennemi continue sa charge. Je le repousse mais nous subissons tous les deux 2 blessures.
Sur le pont, Tharaniel lance ses gendarmes qui ne sont pas encore ébranlés contre mes lanza spezzata qui allaient fuir. Contre toute attente, les effets de la déroute de la division aidant, j’ébranle les gendarmes et nous partons donc chacun de notre côté unis dans la fuite…
Je continue de plomber joyeusement les espagnols, explosant l’un des carrés de piquiers au passage. Ça ne mange pas de pain.
Ramon Serano lui, enlève encore un PV à mon hérisson florentin. Saligaud.
Pendant ce temps là à droite les arquebusiers florentins embusqués dans le village déroutent d’une salve mes arquebusiers siennois et mon général Pierre Strozzi récolte une balle dans la tête au passage:/.
Les deux divisions de cavalerie quittent le champ de bataille.
Aldada prend en enfilade un bloc de lansquenets près de la ferme.
Tharaniel engage les hostilités contre les français pour prendre le contrôle de la ferme. Le régiment de piquiers du pape ébranle et repousse les piquiers français. Aldada est obligé d’envoyer ses hallebardiers pour les arrêter mais eux aussi se cassent les dents sur ces satanés papistes. Il suffisait pourtant de leur coller 1 blessure pour remporter la division...Et la partie, mais visiblement Giovanni Parma sait obtenir des prouesses de la part de ses recrues.
Retour à droite ou voilà-t-y-pas que les piquiers florentins retentent un assaut contre mon hérisson sur sa colline. Grâce à d’excellents jets de Thara et des pourris de ma part, il parvient à ébranler mon hérisson qui poursuit cependant le combat.
Les arquebusiers florentins, toujours déchaînés sortent en cachette de leur maison et tirent une salve dans le dos de mon autre bloc de piquiers déjà bien entamé et l’ébranlent également, sonnant ainsi le glas de la division siennoise (3 unités ébranlées sur 5). Ouch !
Du coup les siennois prennent la clé des champs…
Aldada va également subir une charge du dernier pack de lansquenets de Triarus. La sale guerre fait son office entre les rivaux tant haïs et tout le monde s’étripe joyeusement. Sachant que plus loin sur le pont le hérisson suisse est ébranlé par l’autre régiment de lansquenets avec lequel il combat depuis plusieurs tours et que les zweihanders suisses qui se tapent dessus depuis encore plus longtemps avec les derniers espagnols sont ébranlés depuis belle lurette, nous perdons également la division suisse entière. C’est une sacrée remontada là !
Heureusement les hallebardiers français parviennent enfin à ébranler les papistes tandis que les arquebusiers retirent leur dernier PV à un autre régiment de Parma. C’est donc une victoire sur le fil au tour 6 pour les français. Ce fut très chaud !
Score final et Conclusion
Un grand merci à tous les participants : Sylvain(Aldada), Tharaniel et Triarus.
Divisions Franco siennoise détruites : 3 : Mirandola (cavalerie), Reckenrot (Suisses), Caiazzo (Siennois)
Divisions Hispano florentines détruites : 4 – Mandruzzo (Lansquenets), Parma (Contingent papal), De Haro (Espagnols), Colonna (Cavalerie)
Les ordres de bataille