Deuxième grosse bataille avec cette fois Malplaquet.
Comme d'hab pour ceux qui veulent les ordres de batailles complets, ils sont dans le rapport en PDF qui se trouve ici
Je jouais français avec Tharaniel tandis que Yotu et Benoit prenaient le commandement des alliés (Yotu Marlborough et Benoit Eugène de Savoie). Cette partie allait être une première et un test d'une certaine manière. En effet, il y a un déséquilibre très net entre les deux armées puisque les français sont en infériorité numérique. Ceci devant être compensé par les systèmes de redoutes installées sur la presque totalité du terrain. Là était la difficulté. Adapter des règles pour rendre les redoutes difficiles à prendre mais pas impossible. J'ai donc essayé de leur donner un mix entre les règles des bâtiments et des obstacle. J'ai aussi permis à la cavalerie de les attaquer (mais sans bonus) afin d'éviter que la cavalerie fasse de la figuration.
Déploiement
Comme pour la bataille précédente (Ramilies), nous avons effectué un déploiement sur carte.
Afin de réduire les effets des coins gauche ou droit, nous avons également laissé 40cm de libre sur chaque côté des ailes.
Concernant nos cogitations secrètes, nous décidions de faire un déploiement équilibré et d'éviter le coin gauche bien relou. J'ai pris 4 de nos 9 divisions et j'ai garnis les redoutes du côté droit avec les divisions d'infanterie De Guiche, Boufflers et D'Artagnan appuyées en retrait par la cavalerie de Rozel (qui disposait de deux unités de dragons qui pouvaient au besoin servir d'infanterie de raccroc pour tenir des redoutes) et par une batterie d'artillerie sur colline. Je n'arrivais cependant pas à garnir toutes mes redoutes avec deux unités je laissais donc une de celle du milieu avec le seul régiment d'Alsace pour tenir.
Thara quant à lui disposait les divisions Goesbriand et Albergotti dans les redoutes. Sur la gauche en retrait il conservait la division Hautefort pour investir le village de La Folie en cas de débordement. En seconde ligne deux divisions de cavalerie (Luxembourg et Vallière). Le tout avec également une batterie sur colline.
Notre crainte était en effet le débordement par les ailes aussi avons nous mis des troupes dans Malplaquet et nous en avions préparé pour investir La Folie.
Je ne connais pas les cogitations adverses mais toujours est-il que lorsque nous avons placé les deux armées nous fûmes surpris. En effet, aucun débordement en vue.
La Bataille
La bataille commence, nous découvrons les cavaleries hollandaises et anglaises massées derrière la forêt (nous avions autorisé également puisque la forêt remplit le tiers de la carte d'attaquer les redoutes en formation dispersée, avec malus au besoin). En seconde ligne la division Hanovrienne Withers. Au centre Orkney et ses anglais, Orange et ses hollandais et les prussiens de Lottum appuyés par les deux brigades de cavalerie impériales. Sur notre flanc droit ils avaient positionné les trois divisions d'infanterie impériales.
Les anglo-alliés se mettent en place
Cavaliers anglo-hollandais dans la forêt
Malplaquet est défendu
La cavalerie autrichienne s'avance
Le premier tour est pour les alliés et ça commence mal puisque un nombre hallucinant de bourdes se produit (3 et il y en aura 7 sur l'ensemble de la bataille, toutes chez eux) qui ralentit considérablement l'avance. De fait, les cavaleries à gauche avancent, les hanovriens vont n'importe où (guidés par des ordres mal rédigés sans doute), les anglais prennent le thé et les soldats de la Reichsarmee cueillent des fleurs. Seuls les prussiens déterminés et la cavalerie autrichienne avancent au centre.
des prussiens déterminés
De fait les premiers assauts alliés se font de façon désordonnés et sans uniformité tactique. En effet Yotu/ Marlborough avec sa cavalerie prend d'assaut les redoutes de Tharaniel au corps à corps, tandis qu'au milieu Benoit/Eugène privilégie le feu avec ses prussiens. Cependant Benoit a tout de même intelligemment lancé sa cavalerie contre le point faible de mon dispositif : la redoute centrale défendue uniquement par le régiment d'Alsace : 4 régiments de cavalerie leur tombent dessus, mais ces braves, prêts à tout pour défendre leurs caisses de Gewürztraminer ne subissent aucune perte et repoussent les kaiserliks avec 2 pertes en retour. Ouf !
Alsaaaaace !
A gauche Thara a du mal à manœuvrer ses troupes car elles sont trop nombreuses sur un petit espace, il les place donc en colonne pour les déplacer vers les ailes. De plus, le général Hautefort refuse obstinément d'obéir aux ordres. Ce gars là passera 7 tours sur les 9 à ne rien faire du tout (et avec lui sa précieuse division). Et encore sur l'un des deux tours où sa division bouge ce sera à cause du fait que le maréchal de Villars, excédé soit venu le relever de son commandement. Bref, ce mec a été un boulet. En cour martiale et au peloton d'exécution ! Thara réussi cependant à repousser les assaut des cavaliers ennemis et avance des régiments de la division Goesbriand pour prendre les redoutes avancées.
vite prenons ces redoutes !
De mon côté je profite du fait que l'infanterie austro-impériale de droite ne parviennent pas à bouger pour attaquer les flancs du fer de lance qui s'avance (le pack prussien et la division hesso-saxonne), les dragons de Goesbriand sortent donc de nos lignes avec le régiment de Touraine et se placent sur le flanc. Les premières volées déroutent un des régiments saxons et infligent quelques pertes aux prussiens. Mais benoit réagit vite, il fait pivoter sa troisième ligne prussienne et dételer ses canons qui concentrent leur feu sur Touraine. 5 blessures, 5 sauvegardes... Ben ils en veulent les petits cas, je les replie tout de même. Le tour suivant ce sont les autrichiens qui parviennent enfin à se déplacer qui me balancent une seconde volée dans le dos : 5 blessures, 5 sauvegardes. Le général Pierre de Montesquiou d'Artagnan décide de faire un ordre suivez moi pour les passer en colonne et rentrer au bercail. Réussi ! Touraine rentre donc sans encombre avec le titre de régiment Matrix !
Touraine, se place, déroute l'ennemi, esquive les balles...
...Et retourne tranquillement dans ses lignes !
Pendant ce temps Orkney fait enfin avancer ses anglais et son artillerie (4 pièces ! ) commence à bombarder la garde suisse retranchée mais sans trop de succès. Yotu fait basculer la division Wither en colonne pour la ramener vers le centre.
Les british décident enfin d'avancer
Au centre justement le Prince Eugène va démarrer ses sessions de ralliement légendaire, rendant 2Pv par ci et par là pour renvoyer ses unités au combat. Un second assaut est repoussé par les courageux alsaciens avec une pertes cette fois. Et à chaque fois la cavalerie impériale replie et son général la rallie ! Moi de mon côté je foire tous mes ordres pour envoyer une troupe dans la redoute pour aider. Les prussiens continuent à tirer mais ne parviennent qu'à causer des pertes sporadiques que les commandants français tâchent de combler.
A gauche Yotu joue un jeu assez intelligent d'assaut/repli dans la forêt qui a tendance à agacer les français.
Surprise !
Le temps tourne et pourtant toujours aucune percée notable.
Je fait donner une charge d'un de mes régiments de cavalerie de ligne pour soulager mes dragons pris sous le feu des batteries autrichiennes. Il percute le flanc des grenadiers hessois et les déroute entrainant celle de la division des hesso-saxons, ma percée contre les prussiens tombe cependant à plat, puisque je me retrouve ébranlé et en repli. Je rapatrie le régiment dans mes lignes.
La charge victorieuse du régiment de Condé
A gauche Thara subit l'assaut des écossais dans la forêt, ces derniers détruisent le régiment de Chartres à la baïonnette puis les espagnols de Croy. Afin d'éviter la déroute de sa division, Thara replie Guyenne et Poitou dans la ligne de redoutes.
Ils reviennent encore !
Les écossais sont dans la place
Après avoir repoussé un énième assaut de cavalerie, la division Albergotti sort de sa grande redoute pour essayer de dérouter les deux divisions alliées par une volée décisive. Malheureusement non seulement cela échoue, mais la charge de cavalerie et la mêlée dans le ruisseau qui suit tourne à l'avantage des anglo-hollandais qui détruisent la brigade française.
la cavalerie anglo-hollandaise piétine les troupes d'Albergotti
Dans le même temps de mon côté, Alsace subit un troisième assaut massif et cette fois ce sera le bon: le régiment déroute et ma ligne de soutien repli. Ils perdent même leurs couleurs et leur Gewürz, c'est sévère... Une brèche est crée. Je la comble rapidement en prenant les cavaliers dans le feu croisé des régiments Royal, Navarre et des Gardes Françaises, ce qui me permet de dérouter les cuirassiers. Mais je n'ai pas le temps de reprendre les redoutes. Dans le même temps les prussiens lancent une charge générale contre l'autre redoute centrale mais je tiens bon. Les autrichiens tout à droite entament des salves de tir contre la division d'Artagnan avant de partir eux même à l'assaut.
Le régiment d'Alsace succombe héroïquement
Eugène rallie encore ses cavaliers pour une autre charge. Son artillerie déroute mes dragons et je tente une contre charge de mes deux régiments de cavalerie de ligne contre ses cuirassiers affaiblis pour les repousser. Mais rien à faire ! mes deux unités se font aplatir et la division Rozel est brisée.
Heureusement Tharaniel qui a amené son artillerie vers l'avant brise l'avance d'Orkney notamment grâce à une charge des cuirassiers du roi et déroute toute sa division ainsi que la cavalerie hollandaise à gauche. Il fait passer ses cavaliers au centre et entame un gros combat de cavalerie contre Eugène, Wurtemberg et Bulow. La division luxembourg se fait cependant dérouter par ces diables d'autrichiens.
mêlée confuse au centre
Alors que Benoit/Eugène se lance dans une nouvelle percée à la tête de ses troupes contre le régiment de Navarre qui est secoué sur le coup (mais miraculeusement tient bon), ses autrichiens partent à l'assaut de la redoute la plus à droite et l'emportent d'un seul coup
Les autrichiens prennent la redoute la plus à droite devant Malplaquet
Thara lance alors sa seconde division de cavalerie (Vallière) contre les hussars autrichiens, les bat et fait une percée sur le flanc d'Eugène et de ses cuirassiers transformant ma défaite inéluctable en victoire française, déroute des divisions Bulow et Wurtemberg, capture d'Eugène et Victoire totale des français ! Marlborough abandonne le champ de bataille et sonne la retraite.
l'ultime charge du Prince Eugène
Réflexions d'après bataille
La bataille fut assez peu meurtrière ce qui est un comble ! Je pense que les redoute étaient PRESQUE bien équilibrées mais pas encore assez, il manque toujours quelque chose pour avoir le bon dosage. Peut être le +2 moral était il trop puissant ? Le réduire à +1 peut être. D'un autre côté je pense sincèrement que nos adversaires ne s'y sont pas bien pris pour les emporter : assez peu d'assauts massif, et souvent ils ont privilégié le tir ce qui n'avait que peu d'effet et nous a permis de gagner du temps. Ils avaient aussi la malchance d'enchaîner les fiascos d'ordres. Si mon flanc notamment avait fait l'objet de charges massives et répétées coordonnées des autrichiens, danois, prussiens et saxons, je me serais effrité plus vite je pense. Bref ça reste à l'étude.
Nous avons allongé la durée de la partie étant donné les 1 voire 2 tours perdus en raison des blunders massifs de nos adversaires. Tour 3 il n'y avait toujours rien d'engagé ! C'est dire !
Comme d'hab pour ceux qui veulent les ordres de batailles complets, ils sont dans le rapport en PDF qui se trouve ici
Je jouais français avec Tharaniel tandis que Yotu et Benoit prenaient le commandement des alliés (Yotu Marlborough et Benoit Eugène de Savoie). Cette partie allait être une première et un test d'une certaine manière. En effet, il y a un déséquilibre très net entre les deux armées puisque les français sont en infériorité numérique. Ceci devant être compensé par les systèmes de redoutes installées sur la presque totalité du terrain. Là était la difficulté. Adapter des règles pour rendre les redoutes difficiles à prendre mais pas impossible. J'ai donc essayé de leur donner un mix entre les règles des bâtiments et des obstacle. J'ai aussi permis à la cavalerie de les attaquer (mais sans bonus) afin d'éviter que la cavalerie fasse de la figuration.
Déploiement
Comme pour la bataille précédente (Ramilies), nous avons effectué un déploiement sur carte.
Afin de réduire les effets des coins gauche ou droit, nous avons également laissé 40cm de libre sur chaque côté des ailes.
Concernant nos cogitations secrètes, nous décidions de faire un déploiement équilibré et d'éviter le coin gauche bien relou. J'ai pris 4 de nos 9 divisions et j'ai garnis les redoutes du côté droit avec les divisions d'infanterie De Guiche, Boufflers et D'Artagnan appuyées en retrait par la cavalerie de Rozel (qui disposait de deux unités de dragons qui pouvaient au besoin servir d'infanterie de raccroc pour tenir des redoutes) et par une batterie d'artillerie sur colline. Je n'arrivais cependant pas à garnir toutes mes redoutes avec deux unités je laissais donc une de celle du milieu avec le seul régiment d'Alsace pour tenir.
Thara quant à lui disposait les divisions Goesbriand et Albergotti dans les redoutes. Sur la gauche en retrait il conservait la division Hautefort pour investir le village de La Folie en cas de débordement. En seconde ligne deux divisions de cavalerie (Luxembourg et Vallière). Le tout avec également une batterie sur colline.
Notre crainte était en effet le débordement par les ailes aussi avons nous mis des troupes dans Malplaquet et nous en avions préparé pour investir La Folie.
Je ne connais pas les cogitations adverses mais toujours est-il que lorsque nous avons placé les deux armées nous fûmes surpris. En effet, aucun débordement en vue.
La Bataille
La bataille commence, nous découvrons les cavaleries hollandaises et anglaises massées derrière la forêt (nous avions autorisé également puisque la forêt remplit le tiers de la carte d'attaquer les redoutes en formation dispersée, avec malus au besoin). En seconde ligne la division Hanovrienne Withers. Au centre Orkney et ses anglais, Orange et ses hollandais et les prussiens de Lottum appuyés par les deux brigades de cavalerie impériales. Sur notre flanc droit ils avaient positionné les trois divisions d'infanterie impériales.
Les anglo-alliés se mettent en place
Cavaliers anglo-hollandais dans la forêt
Malplaquet est défendu
La cavalerie autrichienne s'avance
Le premier tour est pour les alliés et ça commence mal puisque un nombre hallucinant de bourdes se produit (3 et il y en aura 7 sur l'ensemble de la bataille, toutes chez eux) qui ralentit considérablement l'avance. De fait, les cavaleries à gauche avancent, les hanovriens vont n'importe où (guidés par des ordres mal rédigés sans doute), les anglais prennent le thé et les soldats de la Reichsarmee cueillent des fleurs. Seuls les prussiens déterminés et la cavalerie autrichienne avancent au centre.
des prussiens déterminés
De fait les premiers assauts alliés se font de façon désordonnés et sans uniformité tactique. En effet Yotu/ Marlborough avec sa cavalerie prend d'assaut les redoutes de Tharaniel au corps à corps, tandis qu'au milieu Benoit/Eugène privilégie le feu avec ses prussiens. Cependant Benoit a tout de même intelligemment lancé sa cavalerie contre le point faible de mon dispositif : la redoute centrale défendue uniquement par le régiment d'Alsace : 4 régiments de cavalerie leur tombent dessus, mais ces braves, prêts à tout pour défendre leurs caisses de Gewürztraminer ne subissent aucune perte et repoussent les kaiserliks avec 2 pertes en retour. Ouf !
Alsaaaaace !
A gauche Thara a du mal à manœuvrer ses troupes car elles sont trop nombreuses sur un petit espace, il les place donc en colonne pour les déplacer vers les ailes. De plus, le général Hautefort refuse obstinément d'obéir aux ordres. Ce gars là passera 7 tours sur les 9 à ne rien faire du tout (et avec lui sa précieuse division). Et encore sur l'un des deux tours où sa division bouge ce sera à cause du fait que le maréchal de Villars, excédé soit venu le relever de son commandement. Bref, ce mec a été un boulet. En cour martiale et au peloton d'exécution ! Thara réussi cependant à repousser les assaut des cavaliers ennemis et avance des régiments de la division Goesbriand pour prendre les redoutes avancées.
vite prenons ces redoutes !
De mon côté je profite du fait que l'infanterie austro-impériale de droite ne parviennent pas à bouger pour attaquer les flancs du fer de lance qui s'avance (le pack prussien et la division hesso-saxonne), les dragons de Goesbriand sortent donc de nos lignes avec le régiment de Touraine et se placent sur le flanc. Les premières volées déroutent un des régiments saxons et infligent quelques pertes aux prussiens. Mais benoit réagit vite, il fait pivoter sa troisième ligne prussienne et dételer ses canons qui concentrent leur feu sur Touraine. 5 blessures, 5 sauvegardes... Ben ils en veulent les petits cas, je les replie tout de même. Le tour suivant ce sont les autrichiens qui parviennent enfin à se déplacer qui me balancent une seconde volée dans le dos : 5 blessures, 5 sauvegardes. Le général Pierre de Montesquiou d'Artagnan décide de faire un ordre suivez moi pour les passer en colonne et rentrer au bercail. Réussi ! Touraine rentre donc sans encombre avec le titre de régiment Matrix !
Touraine, se place, déroute l'ennemi, esquive les balles...
...Et retourne tranquillement dans ses lignes !
Pendant ce temps Orkney fait enfin avancer ses anglais et son artillerie (4 pièces ! ) commence à bombarder la garde suisse retranchée mais sans trop de succès. Yotu fait basculer la division Wither en colonne pour la ramener vers le centre.
Les british décident enfin d'avancer
Au centre justement le Prince Eugène va démarrer ses sessions de ralliement légendaire, rendant 2Pv par ci et par là pour renvoyer ses unités au combat. Un second assaut est repoussé par les courageux alsaciens avec une pertes cette fois. Et à chaque fois la cavalerie impériale replie et son général la rallie ! Moi de mon côté je foire tous mes ordres pour envoyer une troupe dans la redoute pour aider. Les prussiens continuent à tirer mais ne parviennent qu'à causer des pertes sporadiques que les commandants français tâchent de combler.
A gauche Yotu joue un jeu assez intelligent d'assaut/repli dans la forêt qui a tendance à agacer les français.
Surprise !
Le temps tourne et pourtant toujours aucune percée notable.
Je fait donner une charge d'un de mes régiments de cavalerie de ligne pour soulager mes dragons pris sous le feu des batteries autrichiennes. Il percute le flanc des grenadiers hessois et les déroute entrainant celle de la division des hesso-saxons, ma percée contre les prussiens tombe cependant à plat, puisque je me retrouve ébranlé et en repli. Je rapatrie le régiment dans mes lignes.
La charge victorieuse du régiment de Condé
A gauche Thara subit l'assaut des écossais dans la forêt, ces derniers détruisent le régiment de Chartres à la baïonnette puis les espagnols de Croy. Afin d'éviter la déroute de sa division, Thara replie Guyenne et Poitou dans la ligne de redoutes.
Ils reviennent encore !
Les écossais sont dans la place
Après avoir repoussé un énième assaut de cavalerie, la division Albergotti sort de sa grande redoute pour essayer de dérouter les deux divisions alliées par une volée décisive. Malheureusement non seulement cela échoue, mais la charge de cavalerie et la mêlée dans le ruisseau qui suit tourne à l'avantage des anglo-hollandais qui détruisent la brigade française.
la cavalerie anglo-hollandaise piétine les troupes d'Albergotti
Dans le même temps de mon côté, Alsace subit un troisième assaut massif et cette fois ce sera le bon: le régiment déroute et ma ligne de soutien repli. Ils perdent même leurs couleurs et leur Gewürz, c'est sévère... Une brèche est crée. Je la comble rapidement en prenant les cavaliers dans le feu croisé des régiments Royal, Navarre et des Gardes Françaises, ce qui me permet de dérouter les cuirassiers. Mais je n'ai pas le temps de reprendre les redoutes. Dans le même temps les prussiens lancent une charge générale contre l'autre redoute centrale mais je tiens bon. Les autrichiens tout à droite entament des salves de tir contre la division d'Artagnan avant de partir eux même à l'assaut.
Le régiment d'Alsace succombe héroïquement
Eugène rallie encore ses cavaliers pour une autre charge. Son artillerie déroute mes dragons et je tente une contre charge de mes deux régiments de cavalerie de ligne contre ses cuirassiers affaiblis pour les repousser. Mais rien à faire ! mes deux unités se font aplatir et la division Rozel est brisée.
Heureusement Tharaniel qui a amené son artillerie vers l'avant brise l'avance d'Orkney notamment grâce à une charge des cuirassiers du roi et déroute toute sa division ainsi que la cavalerie hollandaise à gauche. Il fait passer ses cavaliers au centre et entame un gros combat de cavalerie contre Eugène, Wurtemberg et Bulow. La division luxembourg se fait cependant dérouter par ces diables d'autrichiens.
mêlée confuse au centre
Alors que Benoit/Eugène se lance dans une nouvelle percée à la tête de ses troupes contre le régiment de Navarre qui est secoué sur le coup (mais miraculeusement tient bon), ses autrichiens partent à l'assaut de la redoute la plus à droite et l'emportent d'un seul coup
Les autrichiens prennent la redoute la plus à droite devant Malplaquet
Thara lance alors sa seconde division de cavalerie (Vallière) contre les hussars autrichiens, les bat et fait une percée sur le flanc d'Eugène et de ses cuirassiers transformant ma défaite inéluctable en victoire française, déroute des divisions Bulow et Wurtemberg, capture d'Eugène et Victoire totale des français ! Marlborough abandonne le champ de bataille et sonne la retraite.
l'ultime charge du Prince Eugène
Réflexions d'après bataille
La bataille fut assez peu meurtrière ce qui est un comble ! Je pense que les redoute étaient PRESQUE bien équilibrées mais pas encore assez, il manque toujours quelque chose pour avoir le bon dosage. Peut être le +2 moral était il trop puissant ? Le réduire à +1 peut être. D'un autre côté je pense sincèrement que nos adversaires ne s'y sont pas bien pris pour les emporter : assez peu d'assauts massif, et souvent ils ont privilégié le tir ce qui n'avait que peu d'effet et nous a permis de gagner du temps. Ils avaient aussi la malchance d'enchaîner les fiascos d'ordres. Si mon flanc notamment avait fait l'objet de charges massives et répétées coordonnées des autrichiens, danois, prussiens et saxons, je me serais effrité plus vite je pense. Bref ça reste à l'étude.
Nous avons allongé la durée de la partie étant donné les 1 voire 2 tours perdus en raison des blunders massifs de nos adversaires. Tour 3 il n'y avait toujours rien d'engagé ! C'est dire !